Beaucoup d’associations non lucratives ont de grosses difficultés avec la communication en générale. Que ce soit dans leurs actions de communication interne ou externe à l’association. D’où l’existence de Choup.online pour les aider à se faire connaitre. Au contraire, certaines structures sont des vraies championnes dans leur politique de communication interne et externe  associative aussi large soit-elle. Dans ces cas, l’équipe de bénévoles coordonne une communication interne et externe efficace qui ouvre bien des portes.

Le projet associatif que je commente ici est un exemple en la matière.

De plus, je suis tombée sous le charme de ce livre sonore: la qualité de l’histoire d’abord. Ensuite, le travail évident sur la lecture oralisée est agréable à écouter. Le soin des illustrations apporte une note naïve au projet. J’admire les efforts de ces enfants. Eux aussi contribuent à leur niveau à la communication interne et externe de l’association. Je trouve d’ailleurs qu’une version papier serait honnêtement vendable aux bénéfices de l’association. Cette réalisation dans sa forme la plus aboutie constituerait un support tangible utilisable à de nombreuses occasions pour la communication interne et externe de l’association. Je réserve un exemplaire!!

C’est pour toutes ces raisons que j’ai voulu mettre ce projet à l’honneur. C’est pourquoi j’ai demandé supplié Sandrine de nous le présenter. Merci à elle pour cet article et sa confiance

 « Parce que chacun est unique, et que chaque enfant avance à un rythme différent, un bon accompagnement scolaire doit s’adapter à chacun des élèves.» Voilà le credo de Pass-age, association de soutien scolaire gratuit. Sa présidente, Sandrine, nous présente leur projet éducatif de livre sonore collaboratif crée avec des enfants du primaire qui sont bénéficiaires de leur action solidaire.

Comment est née l’association de soutien scolaire Pass-Age ?

 

Mère au foyer après des études en Biologie Moléculaire, je rencontre Danièle Guillois, à la permanence de la CAF. Le centre social  recherche des bénévoles pour animer des séances d’aide aux devoirs auprès d’élèves en difficulté. IL ne s’agit pas de donner des cours mais d’assurer un accompagnement personnalisé et d’aider les enfants à faire leurs devoirs apres l’école. Sa générosité est communicative. En 2006,  à la fermeture de cette antenne de la CAF, je décide de perpétuer son action en créant Pass-Âge association de soutien scolaire gratuit.

Les concours de circonstances pour commencer le bénévolat

 

C’est un chiffre à retenir : 63% des bénévoles ont commencé leur engagement associatif par hasard.

A l’origine, ils ont juste « donné un coup de main à une relation», comme Sandrine. Puis une chose entrainant l’autre, le sentiment d’appartenance à un groupe s’est développé en eux. En toute logique, ils ont rejoint l’équipe régulière, et parfois sont devenu présidente d’une association, par exemple en Inde comme Sylviane. Pour moi aussi, les  circonstances m’ont conduite sur cette voie et le bénévolat a changé ma vie.

 

La leçon à en tirer

L’aide que l’on apporte provoque une satisfaction très addictive. Si vous êtes responsable de la communication interne ou externe de votre association, rien ne sert de sortir les grands effets d’éloquence pour convaincre. Votre objectif est de « mettre le doigt dans l’engrenage » à d’éventuels futurs bénévoles. Adaptez la stratégie de communication interne et externe de votre association à cet état d’esprit.

Dans cette logique, les annonces de type « Association cherche bénévole » ou « Devenez bénévole pour sauver … » visent trop grand, trop loin dans le cursus d’engagement associatif. En ratant la première marche, on tombe dans l’escalier, aussi beau soit-il.

Pensez à votre histoire d’amour :

je parie que vous avez commencé en proposant ou en acceptant d’aller boire un verre, ou autre activité anodine. Puis la relation s’est construite progressivement avant de vous engager sur le long terme.

Alors pourquoi en tant qu’association, vous proposez  le mariage à des inconnus ?

 

Une communication modérée

En conséquence de quoi, je vous recommande de moduler la communication interne et externe de l’association en annonçant plutôt « chercher de l’aide », pour des objectifs très précis et très cadré.

Par exemple : « Accompagner des ados en randonnée pendant une semaine» ou « cuisiner un repas pour SDF le vendredi  soir». Les gens viendront s’ils sont disponibles ou qu’ils ont envie de de participer mais sans avoir l’impression de s’engager. Ensuite, l’expérience vécue leur donnera envie de revenir, puis de rester.

D’ailleurs je remarque que les formules «challenges » fonctionnent très bien auprès des jeunes adultes comme « Fais briller ta cité ! ». C’est du grand art de la communication  associative. Tellement plus impactant que « Cherche bénévoles pour nettoyer la rue».

Ensuite, je suis bien obligée de rappeller qu’une bonne communication associative est avant tout une communication qui déjoue tous les problèmes de communication les plus courants.

Un fonctionnement très organisé

 

Cinq bénévoles viennent accompagner six enfants dans un local. On travaille donc en petits groupes pour permettre un travail personnel et méthodologique. Tous les bénévoles viennent une fois par semaine chacun selon un emploi du temps prédéfini. Les enfants pris en charge, eux, viennent tous les soirs. Chaque bénévole assure l’accompagnement éducatif de 3 enfants, tous élèves en école primaire.

Aujourd’hui, l’association Pass-Âge a évolué avec plus de cinquante bénévoles suivant chacun un ou deux enfants par soir. C’est quasiment des cours particuliers pour chaque élève. Notre association bénéficie de trois locaux sur deux grands sites différents.

Recommandations sur l’organisation

 

Je suis admirative sur l’organisation de cette équipe.

IL est bien dommage que Sandrine n’évoque ni journal interne ni newsletter pour faire circuler l’information entre les différents pole actifs. Un collaborateur avec des compétences rédactionnelles pourrait être en charge de relayer l’actualité en quelques lignes hebdomadaires.

La pérennité d’une organisation aussi complexe n’est envisageable qu’avec une communication interne et externe associative très formalisée. Sinon les couacs se cumulent vite et lassent leurs victimes. Rien de pire pour démotiver un bénévole de lui faire perdre son temps et qu’il puisse avoir le sentiment d’être inutile.

Faites votre choix parmi les différentes applications qui permettent la gestion digitale partagée d’un agenda commun ou de piloter la répartition des taches à distance (trello et asana, par exemple). Néanmoins  l’outil de communication organisationnelle n’est qu’un moyen qui trouve ses limites dans la rigueur de ceux qui l’utilisent. Il suffit qu’une personne peu rigoureuse change son programme sans prévenir pour anéantir les efforts de tous les autres. La prévention des conflits au sein de l’association reste la priorité d’une communication interne et externe minutieuse où chacun  est impliqué.

Par ailleurs, ces informations sont importantes pour le bon fonctionnement de l’association mais aussi pour le suivi administratif, assurance et propriétaire des locaux, y compris ceux d’une collectivité. Prévoyez dans la communication interne et externe d’une association d’éditer des synthèses adaptées à chaque interlocuteur.

L’aide aux devoirs est un accompagnement individualisé en partenariat avec l’école élémentaire même si notre structure ne dépend pas du système scolaire, de l’Education Nationale ni des clubs « coup de pouce ».  L’association de soutien scolaire gratuit est aussi vectrice d’une ouverture culturelle très importante. En effet,  des activités culturelles et ludiques sont organisées après le travail scolaire. Notamment pour apprendre aussi à vivre ensemble en respectant les règles de vie. L’association dialogue avec les parents d’élèves dans l’optique de les impliquer davantage dans la scolarité de leur enfant et de les réconcilier avec l’école si besoin. La lutte contre l’échec scolaire est un ensemble d’actions convergentes.

Conseils sur la collaboration avec l’école et les parents d’élèves

 

L’éducation nationale a ses propres problemes de  communication interne et externe. En particulier dans les quartiers très défavorisés, où les enseignants ont parfois du mal à nouer le dialogue avec les parents. D’autant que le contact se fait dans l’urgence et le conflit suite à des problemes de comportement ou à des difficultés scolaires de l’enfant.

 

J’en profite pour vous rappeler que dans tout domaine, la communication interne et externe se construit comme un marathon :

Travail  de fond la plupart du temps, avec de la persévérance dans les  côtes et de l’humilité quand les descentes accélèrent le rythme. Puis accélération sans précipitions quand un moment crucial se présente.

 

Dans un contexte scolaire difficile, une association éducative totalement indépendante est un intermédiaire facilitateur. Ce qui la place d’office en position délicate entre marteau et enclume. Il est évident que son message est différent en forme et en fond pour s’adresser aux enseignants ou aux parents.

De sorte qu’il ne suffit pas aux bénévoles d’être bienveillant avec les enfants. L’équipe dirigeante doit aussi faire preuve d’adaptabilité et augmenter sa notoriété pour être mieux accueillie. Donc une communication interne et externe diplomatique est avant tout polymorphe.

 

Profitez de cet article pour faire le point quant à votre propre communication associative :

Avez-vous bien distingué vos différents interlocuteurs ?

Comment adaptez-vous la  communication interne et externe selon chaque profil ?

Rien n’est possible sans les bénévoles

 

En tant que présidente, et comme beaucoup d’associations soucieuses de la réussite scolaire, je suis toujours en recherche de nouveaux bénévoles. Nous n’avons pas encore de site Internet pour communiquer sur notre engagement associatif. En effet, nous rencontrons une difficulté pour créer un site internet : Le site doit exclusivement être destiné aux bénévoles pédagogues et non aux parents. Les enfants nous sont adressés directement par les directeurs d’école qui savent évaluer leurs difficultés scolaires. Nous travaillons avec quatre écoles primaires seulement.

Un site internet, ou pas?

 

Dans ce cas précis, la création d’un site pour l’association semble bloquer sur un problème de ciblage des utilisateurs. Pourtant ce choix stratégique pour la communication interne et externe de l’association se règle facilement grâce à différents points techniques :

  • Sémantique : les mots choisis seront spécifiques au travail des bénévoles pédagogues, donc Google référencera le site en fonction de ce critère. Les parents n’arriveront pas sur le site par hasard.
  • Login d’accès : la création d’un profil et d’un espace personnel permet à chaque bénévole pédagogue d’avoir accès à des informations exclusives.
  • Page cachée : il est aussi possible que certaines pages ne soient pas accessibles par une navigation ordinaire, mais uniquement via un lien direct. Ce système est moins sécurisé que le précèdent mais plus facile à mettre en place.

Un site internet destiné au bénévole reste un outil aussi bien pour la communication interne qu’externe. De sorte que la page d’accueil devra présenter  l’action de l’association de manière passe-partout pour rassurer les parents  curieux qui auraient fait une recherche dirigée sur internet (c’est  légitime).

Cette démarche s’inscrit parfaitement dans un besoin de moyens de communication modernes commun à toutes les associations dynamiques et veulent investir sur l’avenir.

Un projet de livre sonore

 

Notre association Pass-Âge a été désignée comme lauréate d’un appel à projets lancé par le Conseil Général pour la création d’un livre sonore. L’histoire d’un ours en peluche intitulée « Moi, c’est Maurice » a été écrite et enregistrée par les enfants dans le cadre des activités de l’association de soutien scolaire gratuit. Divers intervenants ont accompagné ce projet collaboratif tout au long de l’écriture et de l’enregistrement de l’histoire. Ce projet a duré une année scolaire.

Les appels à projet comme source de financement

 

Souvent les associations me parlent de subventions. Elles en espèrent plus, bien sûr. Cette source de financement concerne une part importante de la communication interne et externe d’une association loi 1901. La communication institutionnelle est un exercice de style à part entière.

Il est important de distinguer les différentes subventions pour les associations :

 

== Subvention de fonctionnement

Souvent attribuées par les communes, le montant varie en fonction du domaine d’action de l’association et du nombre d’adhérents. Cette somme est libre d’utilisation et souvent renouvelée annuellement. De bonnes relations avec les élus locaux ne peuvent que vous aidez, mais ne remplacent pas une politique municipale.

== Subvention de projet

Attribuée par une institution, une collectivité ou un professionnel dans le cadre d’un partenariat association – entreprise, le montant varie selon de nombreux paramètres. La subvention est accordée sur  dossier de manière très précise selon des critères propres à chaque structure et non négociables. L’utilisation des fonds est exclusivement réservée à la mise en œuvre du projet présenté. Ces subventions peuvent être ponctuelles ou renouvelables.  Un dossier complet et bien présenté est un minimum. Parfois vous pouvez être invité à exposer le projet en question devant une commission. Revoyez les fondamentaux pour apprendre à parler en public sans stress à chaque fois que vous aurez une présentation à préparer.

Objectifs du projet

Création d’un livre sonore, écrit et enregistré pour les résidents d’un E.H.P.A.D.

Les objectifs concrets sont:

  • -Lutter précocement contre l’échec scolaire, assurer l’égalité des chances.
  • -Resserrer les liens intergénérationnels. Rencontrer les résidents de Cognacq Jay
  • – Développer le travail d’équipe, la collaboration, la cohésion du groupe pour renforcer la confiance en soi et en l’autre.
  • -Se familiariser avec le langage écrit et oral. Renforcer ses compétences d’écriture et de lecture pour les plus jeunes.
  • Écrire un récit cohérent.
  • Savoir mobiliser des connaissances grammaticales et orthographiques pour un texte correct.
  • Exercer son écoute et son regard, élaborer une illustration artistique.
  • Exercer sa faculté d’écoute. Mettre en valeur sa voix. Utiliser les qualités phoniques du local, Création d’un studio d’enregistrement au sein du local.
  • Lire de façon expressive sa production écrite, travailler la mise en voix ;
  • Utiliser des outils numériques : apprendre à traiter un son.

Avis sur ce projet

 

Le contenu intrinsèque de ce projet est de la communication à l’état pur !

Toutes les différentes compétences de la communication interne et externe s’y retrouvent. De plus leur mise en œuvre gagne du sens dans la relation avec les personnes âgées. Ce point est une motivation extrême pour les enfants car elle leur donne un but. Contrairement à l’approche scolaire qui leur apprend pour savoir à leur propre usage, avec ce projet ils agissent pour une raison externe : le partage, ou plutôt la fierté de montrer leur création.

 

Petit exercice d’application:

Distinguez dans le descriptif du projet ce qui est en lien avec la communication interne ou externe de l’association. C’est-à-dire :

  • Quels points intéresseront les enseignants  et  les décisionnaires ?
  • Qu’est-ce qui concerne les bénévoles ?
  • Et quels autres points motiveront les enfants ?

Description du projet :

Ce projet pédagogique a consisté à faire écrire aux élèves un récit de manière collaborative. Le scénario a été élaboré collectivement en dehors des heures de cours. « Un ours en peluche est arrivé par hasard au local de l’association. Un enfant décide de l’appeler Maurice, les autres suivent…, ». Ensuite, des groupes ont pris en charge l’écriture des chapitres à tour de rôle comme un passage de relais. La phase d’écriture s’est déroulée avec l’aide d’une intervenante, Sophie Poussineau, qui a noté le récit sous la dictée des enfants. En parallèle, les illustrations ont été créées grâce à différentes techniques (numérique mais aussi des dessins sur feuille de papier, peinture, collages,…)

La deuxième étape du projet  a consisté à créer un livre audio en enregistrant la lecture expressive de cette production écrite. Cette lecture a conduit à retravailler les textes écrits pour les rendre plus vivants. C’est une autre intervenante, comédienne de son métier, Gaëlle Pavillon, qui s’est attelée à cette tâche

Propositions pour la communication avec les intervenants

 

La relation entre association et intervenants repose sur un équilibre subtil entre communication interne et externe.

 

== Le recrutement des animateurs prestataires tient parfois à peu de chose, et demande surtout une grande ouverture d’esprit de la part de chacun. Là, il ne faut  surtout pas hésiter à diffuser l’information largement. Utilisez tous supports de communication interne et externe  de l’association: un mail à vos adhérents et partenaires, les réseaux sociaux, les annonces en ligne ou la presse.

== Ne négligez pas les  moments de présentation, de convivialité et d’échange entre animateurs et bénévoles. Leurs ressentis et leurs  objectifs sont  forcément différents, et chacun doit apprendre à comprendre et accepter l’autre vision. D’ailleurs, la distinction de leur statut dans l’association peut être floue aussi pour les observateurs extérieurs et provoquer quelques quiproquo, voir des tensions. En prévention, appliquez ce mantra de la communication interne et externe « Ce qui ce conçoit facilement, s’exprime aisément ».

La rencontre avec les résidents de Cognacq Jay a été décisive pour démarrer ce projet. Les enfants ont posés beaucoup de questions aux résidents qui ont répondu très volontiers. Une personne a raconté qu’elle collectionnait les ours en peluche depuis toujours. Cela a tout de suite créé des liens insoupçonnés qui franchissent le temps et les générations. Grâce à ces doudous, cette personne a eu un rôle très important pour les enfants.

Précisions sur la visite à l’EPADH

 

Sandrine nous raconte cette rencontre avec toute la joie que ce moment lui a apportée. Elle oublie d’évoquer le travail de communication interne et externe que son équipe a dû réaliser pour aboutir à cet échange entre les enfants et les personnes âgées.

  • Prise de contact ou mise en relation avec la direction et le personnel
  • Présentation du projet (et hop, encore le coup du « pitch » !) à l’EPADH et au sein de l’association
  • Organisation pratique avec les deux équipes
  • Explications aux parents et aux enfants
  • Consignes de comportement aux enfants
  • Débriefing avec tous les acteurs du projet pour en confirmer la poursuite.

 

L’anecdote de la  collectionneuse confirme que la  communication tient surtout au partage d’émotions. Bien sur la  communication technicienne et administrative est indispensable au bon fonctionnement du projet, mais la magie reste la rencontre humaine.

L’enregistrement a été le moment fort de ce projet. Un studio d’enregistrement a été créé par les enfants et les bénévoles au sein du local : cartons, couettes, tapis, bouts de moquettes… ainsi tous les enfants ont réalisé l’importance des bruits environnants et ont pu s’initier un peu à la technique du son.

Choup-avis sur le studio d’enregistrement

 

Les enfants ont l’habitude de regarder des vidéos sur YouTube et ont souvent l’impression que c’est facile. « Yaka parler dans le micro ». Cette expérience montre que la qualité demande du travail. Ils seront plus sensibles à celle de ce qu’ils consomment.

Espérons qu’en grandissant, ils comprennent aussi que la communication interne et externe s’entend aussi dans notre vie individuelle. C’est un travail au long court qui demande des efforts, y compris dans les relations interpersonnelles.

L’intervention de la communauté choupy

 

Pour mon association, je suis sur le groupe Facebook « aide entre associations » depuis environ 1 an. J’apprécie beaucoup la bienveillance et la bonne humeur qui y règne. Je regrette de ne pas avoir plus de temps pour y participer davantage. J’aime bien les sondages car cela demande peu de temps. Les thèmes sont variés et m’intéressent souvent. Je ne suis pas fan des stories, et des vidéos car j’utilise mon portable à des moments où je ne peux pas entendre le son. Par contre, j’aime beaucoup le blog toujours très bien rédigé avec humour, et que je peux consulter facilement à mes heures perdues…. Le peu que me laisse la gestion d’une association!

J’ai d’abord mis un appel à bénévole sur le groupe Facebook (mais ce n’est pas le bon endroit pour cela!) puis une petite annonce sur le site choup.online lui-même. A la première diffusion, j’ai été très déçue de ne pas avoir de réponse. Mais lors de sa deuxième diffusion sur les réseaux sociaux de Choup, une personne m’a contactée. Ce n’était pas la bonne mais grâce à elle, un autre contact nous a enfin permis de trouver celle dont nous avions besoin. Il ne faut rien lâcher: avec Internet on ne sait jamais quand et qui on va atteindre mais comme en tout, la persévérance paye.

Rappel sur la communication digitale

 

La facilité apparente de la communication digitale est trompeuse.

Communiquer, c’est comme courir ou sauter :

tout le monde sait le faire. Pourtant certains  sont  champions olympiques du 100m haie et d’autres se prennent les pieds dans le tapis.

Entre ces deux extrêmes, Choup vous donne des repères et des conseils pour vous aider à faire connaitre votre association loi 1901 en suivant une ligne éditoriale cohérente.

Lorsque la communication interne et externe d’une association utilise internet, respectez les règles  de bon usage :

 

  •  Le Choup-bonus réside dans ma  proximité avec la communauté choupy. Ma présence quotidienne sur différents réseaux sociaux me permet d’établir des mises en relation entre vous en fonction des opportunités. Par exemple j’ai partagé l’annonce de Pass-age sur LinkedIn en message privé à une personne qui cherchait une mission de bénévolat auprès des enfants. C’est elle qui a ensuite donné un contact qui … etc.

Déroulement du projet

 

Tout est une question de rencontre et de personnalité.

 

Constat initial:

D’un côté les enfants en difficulté scolaire envoyés par leur école vers Pass-Age ne se montrent pas toujours à l’aise avec le monde de l’écrit. D’autre part, les résidents des EHPAD cherchent des lectures audio car certains ne peuvent plus lire avec leurs yeux. L’idée est venue lors d’une visite des enfants à Cognacq Jay.

Jacques qui a bientôt 97 ans et habite à Cognacq Jay est bénévole à Pass-Age ! C’est un bénévole hors du commun, très pédagogue. Il invite souvent les enfants à la maison de retraite. Le cadre de vie y est magnifique. Jacques est en grande partie à l’initiative de ce projet. Il a assuré la jonction entre l’EPADH et l’équipe de l’association.

Puisque les élèves ont enregistré le livre sonore pour les résidents, la dimension orale du projet les a amenés à faire des liens entre le texte écrit et la transmission orale. Ce projet a été mené en collaboration avec la fondation Cognac Jay dont les résidents ont accepté d’en être le public « pilote ».

Qualités humaines ou compétences ?

 

Je constate que trop souvent les compétences humaines  profondes sont négligées au sein des associations. De sorte, qu’aussi bien dans l’organisation que dans la communication interne et externe de l’association, le  savoir-faire écrase le savoir-être. C’est ainsi que certaines personnes se retrouvent piégées dans une mission probono, c’est-à-dire à exercer gratuitement leur métier au lieu de se voir confier une mission plus en adéquation avec la personne qu’ils sont réellement.

 

L’exemple de Jacques devrait vous inspirer à y réfléchir :

A son age, il a été plus longtemps à la retraite qu’en activité professionnelle. D’ailleurs ses compétences professionnelles sont surement obsolètes. En revanche, il a gardé intact sa personnalisé : pédagogue, enthousiaste, volontaire, communicant. Ses compétences ont été la flamme initiale et le moteur de ce projet.

Je vous invite à réfléchir votre équipe non comme une somme de compétences techniques mais comme un  ensemble de qualités humaines dont votre structure pourrait tirer meilleur parti. Et bien sûr, tenez-en compte dans la communication interne et externe de votre association.

Communication interne et externe: des difficultés inattendues

Les difficultés rencontrées ont été essentiellement des problèmes d’organisation, car le projet a été réalisé dans trois locaux différents  comme un passage de relais, du coup, si un intervenant avait un problème de dernière minute, il fallait décaler les autres activités. Il a fallu aussi que certains bénévoles acceptent d’empiéter sur le temps des devoirs… pas simple pour certains. Nous avons eu aussi des problèmes pour trouver un imprimeur.

Mon conseil serait de bien choisir les intervenants et de leur laisser beaucoup de liberté. Et aussi de réussir à convaincre toute l’équipe de l’intérêt du projet pour  fédérer toutes les énergies. Assurer un soutien scolaire c’est aussi accompagner les enfants dans leur éducation au sens large. Même dans une association de soutien scolaire gratuit, nous n’avons pas tous la même façon de concevoir l’aide pour les devoirs et le suivi scolaire. Pour moi, l’ouverture culturelle et les activités d’éveil  sont aussi importants que les apprentissages scolaires fondamentaux. Cela permet de faire des liens. Ces liens contribuent à estomper les inégalités.

  Comment éviter les frictions relationnelles?

 

Alors nous y voilà : la crise où tout craque !

Dans cette situation, la gestion de crise passe avant tout par la réactivité des responsables. Si le relationnel a toujours été bon, les tensions devraient s’aplanir rapidement. Sinon elles catalysent tous les non-dits accumules depuis longtemps. Que la crise soit larvée en micro épisodes répétés ou cataclysmique en une irruption violente, la communication interne et externe devient une bouée pour éviter les conflits et l’abandon du projet :

  • Régler les imprévus dans l’urgence
  • Convaincre les bénévoles de s’adapter
  • Rappeler les valeurs fondatrices de l’association
  • Préciser la vision commune malgré les divergences individuelles
  • Motiver les fournisseurs d’accepter le challenge
  • Accepter de déléguer aux spécialistes
  • Continuer de donner le change aux observateurs

 

Réussir à tout concilier est un exercice  de style de haute volée plutôt anxiogène. IL est parfois difficile de garder les idées claires et de mener une communication de crise constructive. Quand vous êtes au centre d’un mélodrame, prenez du recul et sollicitez un avis désintéressé. Dans cette occasion, une consultation lors d’un rendez-vous individuel pose les choses à plat. Ensemble nous trions l’essentiel pour isoler les ondes  parasites qui perturbent votre réflexion. Puis nous explorons les pistes possibles  et leurs  conséquences éventuelles. Votre panorama associatif est abordé en grand  angle : Matériel, humain ou communication interne et externe. Apres ce bilan, vos idées s’éclaircissent. Enfin, vous pouvez mettre en place des solutions en toute confiance ou prendre des décisions  avec sérénité.

L’aboutissement du projet

Les enfants ont été impressionnés par l’accueil des résidents de Cognacq Jay.

  • Ibrahima s’est montré à l’écoute. Il était très attentif aux réponses des résidents alors qu’il a de grandes difficultés à se concentrer pendant les devoirs du soir.
  • Isleym a dit qu’elle avait l’impression d’être dans un livre tellement elle trouvait le lieu magnifique.
  • Amira, après plusieurs échecs de communication, a compris qu’il fallait parler très fort.
  • Myriam s’est prise d’affection pour une résidente dont elle continue à demander des nouvelles.

Les bénévoles étaient très touchés voir gênés par le handicap de certains résidents alors que les enfants étaient plus sensibles à l’histoire de chaque personne et surtout à la solitude de certains.

La réalisation de ce premier livre sonore leur a donné l’idée d’un autre projet : la création d’une bande dessinée sur la vie des résidents. Leur regard d’enfant sur le très grand âge, les émotions à travers les souvenirs et l’importance de l’environnement, de la majestueuse bâtisse au somptueux parc.

Abdel-Hakim a proposé de conduire les fauteuils roulants dans le parc et de faire des photos pour la BD. Un nouveau projet que nous pourrons peut-être mettre en route cette année scolaire si notre association obtient les subventions.

Choup-proposition pour la continuité du projet

 

La suggestion  des  enfants  pour un autre livre est une victoire en soi. Elle prouve qu’ils se sont approprié le projet au point que leur enthousiasme devient force de proposition.

Ils ont d’autant plus raison que le plus dur est fait. Tous les points cruciaux de communication interne et externe sont désormais  en place. En tirant leçon de cette première expérience, les contacts déjà établis et l’organisation approuvée deviennent des antécédents qui prennent valeur d’habitudes.

Une bande dessinée représente un  SECOND projet et non pas un NOUVEAU projet.

La nuance change tout car  elle suppose moins de difficultés pour chaque acteur de cette collaboration ambitieuse. A partir de là, une communication vers le  grand public serait opportune pour attirer de nouveaux bénévoles. Dédiés à cette mission précise, leur présence libérera ceux qui préfèrent se consacrer au soutien scolaire. Ainsi,   les enjeux de communication interne et externe se potentialisent réciproquement.

Sans compter que la récurrence d’un tel projet représente un moyen très valorisant pour l’association de se distinguer des autres structures qui œuvrent aussi dans le soutien scolaire mais de manière plus classique. Une spécialisation favorise toujours la communication interne et externe.

Résumé de ce plan de communication interne et externe

 

De manière spontanée, l’association Pass-Age a exécuté un plan de communication interne et externe très vaste sur trois axes clefs.

  • Collectivités : écoles, commune, EPADH
  • Humains : bénévoles, intervenants, enseignants, parents d’élevés, enfants, résidents, fournisseurs, grand public
  • Création : écriture, illustration, lecture, évènement

Pour ma part j’y ajouterai une campagne de communication commerciale pour vendre le livre, dont les bénéfices contribueraient au financement du suivant.

Le chargé de communication de cette association a utilisé quasiment tous les supports de  communication interne et externe possibles :

  • Communication numérique : annonces en ligne et medias sociaux
  • Dossier d’appel à projet pour obtenir les budgets
  • Réseau de connaissances et  relations publiques
  • Communication managériale

Les différents supports traditionnels tels qu’affiches, prospectus et communiqués de presse n’auraient pas été utiles sauf pour une communication évènementielle destinée à vendre le livre localement. Mais dans ce cas, il aurait fallu investir un budget communication auprès de différents publics.

Vous avez un projet de grande envergure aux nombreux acteurs?

Coordonnons ensemble votre communication interne et externe !

Ouvrez la porte de « mon atelier de communication »

Articles similaires qui pourraient vous plaire

Ce blog vous plait ?

Ce blog vous plait ?

Inscrivez-vous et recevez les prochains articles directement dans votre messagerie !

0% de pub,

100% de lecture

Votre inscription est faite !

Pin It on Pinterest

Share This