Choup.online a beau être spécialisé en communication des associations, une des questions les plus posées sur le groupe Facebook est « Quelle est la meilleure banque ? », ou autre variante de formulation. Toujours la même question et toujours les mêmes réponses en commentaires. Alors j’ai décidé de simplifier vos recherches en centralisant toutes les informations dans un même dossier. Néanmoins, je reste sur la ligne de conduite habituelle de ce blog en vous apportant un point de vue inédit.

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Notions de survie du président d’association

 

Pris dans le feu de l’action, il arrive souvent dans les associations que des procédures non-homologuées soient mises en place puis maintenues sans que personne ne s’inquiète. Tant que tout va, les choses continuent ainsi. Mais le jour où un problème survient, le président se retrouve en première ligne de la responsabilité.  Ce qui est normal puisque sa mission consiste justement à encadrer l’équipe associative. Dans ce cadre, le respect des procédures réglementaires est primordial pour assurer un fonctionnement correct. Le fameux dicton « Le temps c’est de l’argent » s’illustre douloureusement quand le président subit les conséquences financières d’une situation dont il avait négligé la régularisation faute de temps.

Obligatoire : Un compte au nom de l’association

En tant que responsable associatif vous ne devez jamais oublier le principe absolu « à but non lucratif personnel ». Même si vous êtes honnête, vous devez toujours être en mesure de prouver que les fonds trouvés par l’association restent sa propriété sans que vous vous en serviez à titre privé.

En aucun cas, choisir la meilleure banque implique de mélanger les avoirs.

Si pour rendre service ou par esprit de simplicité, vous utilisez votre compte bancaire personnel pour les opérations de votre association vous ne pourrez rien prouver. En effet, pour encaisser les chèques, ils devront être à votre nom. Autant pour les dépôts d’espèces. Dans ce cas, le fisc considère alors ces entrées d’argent comme à votre bénéfice. En dépit de ce que vous pourrez dépenser en contrepartie pour l’association, seules les recettes seront prises en compte et considérées comme détournées. Voilà un nid de vipères pouvant vous attirer de gros soucis en justice.

De plus, il est actuellement quasiment impossible de payer certaine prestation sans un virement ou un chèque. En effet, connaissez-vous des assurances qui acceptent la petite monnaie ? De même, aucune institution ne versa une subvention en espèce, et encore moins sur un compte privé.

En conséquence de quoi, la vie quotidienne de l’association contraint à l’ouverture d’un compte en banque à son nom. Là, on en revient à la question initiale « Quelle est la  meilleure banque  pour l’association ?» .

Qui est responsable de l’argent?

Beaucoup de présidents ignorent qu’ils sont 100% reponsable de la gestion financière de leur association, personnellement. Comprenez là, que si pour une raison ou une autre, votre structure subit une interdiction bancaire, le président aura la même restriction sur ses comptes bancaires privés, quelques soient les montants qui y figurent. Y compris, s’il est client auprès d’une autre banque que celle de l’association.

Voilà qui calme vite les candidats. Brusquement la meilleure banque pour une association devient aussi la plus rigoureuse pour protéger le responsable élu.

En effet, le fait que le trésorier ait l’autorisation de signature ne protège pas du tout le président. Cette soi-disant signature correspond à une procuration sur le compte. Chacune des opérations bancaires réaliserée par le trésorier engage la responsabilité du président.

Comme les personnalités toxiques chassent aussi dans le monde associatif, nulle structure n’est à l’abri d’un abus de confiance moral de la part d’un élu associatif.

Dans les cas de détournement de fonds, bref de vol, le pire peut être évité si l’escroc s’est contenté de « vider les caisses » sans dépasser les montants disponibles. Alors l’association perd tous ses avoirs mais le compte reste fonctionnel. Si en plus, l’escroc signe des chèques sans provision, alors les conséquences atteignent l’association en tant que personne morale mais aussi le président en tant que personne physique.

C’est pourquoi, mon conseil absolu en la matière est que le président soit le seul signataire en banque. Evidemment, le trésorier surveille l’état de la trésorerie. En vérité, il tient un rôle de « préparateur en opérations bancaires ».

  • Endosser les chèques
  • Comptabiliser les espèces et sceller les enveloppes de dépôt
  • Préparer les chèques pour le paiement des factures
  • Pointage des relevés mensuels
  • Bilan financier de fonctionnement quotidien ou officiel (Assemblée générale, dossier de subvention etc.)

En aucun cas, le président ne peut se décharger de la surveillance, même superficielle, des comptes.

Une banque ne fait pas l’autre

Demander « quelle est la meilleure banque pour une association » sans plus de précision ne peut aboutir à une réponse adaptée à la situation précise de votre association. Car chacun aura à cœur de vous donner son avis et de partager son expérience. Mais les critères sont multiples et composites. De sorte que ceux du voisin ne sont pas ceux de votre équipe associative. Aussi, voyons les points qui me paraissent importants avant d’établir quelle banque choisir pour une association.

Attention! Autre point crucial pour un président fondateur, le contrat d’assurance pour l’association.

meilleure banque pour une association groupe de travail chouponline

Critère le plus examiné par les associations : le prix

 

Les frais de banque sont considérés par les équipes de bénévole comme des charges fixes injustes, voir insurmontables. Il est connu qu’il en va ainsi de toutes les dépenses dont on ne perçoit pas la correspondance matérielle. L’assurance, la publicité sur internet etc…

Donc, la question récurrente « Quelle est la meilleure banque » sous-entend « Quelle est la banque la moins chère ? ».

Pourtant ces services ont besoin du travail humain pour fonctionner. De plus ces employés ont besoin de salaire pour vivre. En toute logique, il est indispensable pour l’entreprise de gagner de l’argent quand elle fournit une prestation à un client. D’ailleurs, par définition, pour être client, il faut payer. Sinon on est seulement l’heureux bénéficiaire d’un acte solidaire.

La réalité du système

Une banque n’a pas de vocation caritative. De fait, son métier est de garder l’argent des autres, le vôtre en particulier et pour ce travail elle mérite salaire. Que vous n’ayez pas les moyens de dépenser cette somme peut se comprendre. En revanche il n’y a pas lieu de s’offusquer du prix. Dans ce cas, à votre équipe de mettre les actions en place pour trouver l’argent nécessaire. Organiser un loto pour une association ou mettre en place un système de micro-don ne vous impose pas de réserver les bénéfices à votre mission directe. Par bonheur, il est autorisé de vous en servir pour le fonctionnement quotidien de votre club.

 

Comparez ce qui est comparable

Soit dit en passant, je vois des associations éplucher dans les moindres détails les nombreux comparateurs entre établissement bancaires pour trouver toujours moins cher. Pourtant ces classements des banques sont très factuels : tarif, rendement, liste des services etc… De sorte que ce travail comparatif me parait bien illusoire puisque d’une région à l’autre ou d’une banque à l’autre, les produits bancaires ne sont pas les mêmes. Autant comparer une Dacia familiale et une Ferrari décapotable pour savoir laquelle est le meilleur 4×4 de montagne. C’est-à-dire que sur Internet, demander quelle est la meilleure banque pour une association devrait préciser pour quel service exact et dans quelle région.

 

Ce qui est inclus dans le prix

Il est essentiel de valider la part des prix réguliers (frais de tenue de compte) mais d’évaluer aussi les frais exceptionnels (rejet de chèque par exemple) ou tarifs annexes (frais de virement). Par la même occasion, vérifiez le montant minimum pour le premier apport à l’ouverture du compte. Attention aux situations d’urgence où le délai de latence avant de pouvoir le récupérer est un argument décisif.

Après la théorie, vient le temps de la pratique pour décider quelle est la meilleure banque pour votre association. La réalité vécue n’a parfois aucun lien avec les tarifs annoncés sur les brochures officielles. En effet, chaque agence bancaire est libre de sa politique commerciale, et des remises qu’elle octroie à ses clients ou à ceux qu’elle espère attirer.

Les banques en ligne, nouvel eldorado ?

Sur Internet, le monde est à portée de clic.

En dehors de toute escroquerie, on y trouve des entreprises installées à l’autre bout du monde. De sorte qu’elles ne payent pas d’impôts et ne contribuent pas au système économique de notre pays. Pas non plus d’agence de proximité et quasiment pas d’employés. Avec si peu de charges fixes, usines ou banques peuvent se permettre d’annoncer des tarifs très faibles. Il est indéniable qu’ils sont très attractifs pour ceux dont l’argent est la valeur absolue.

Ce qui serait bien étonnant de la part d’associations qui mettent l’humain et les relations de confiance, de proximité ou de solidarité en avant. Force est de constater que l’aspect éthique de ces structures les disqualifie d’office. De sorte qu’il leur est difficile de prétendre devenir la meilleure banque pour une association.

A cela s’ajoute un problème sérieux : celui des paiements physiques, chèque ou espèce. L’encaissement des premiers engendre des frais supplémentaires exorbitants aggravés de délais dissuasifs. Quant aux dépôts d’espèce, ils sont tout bonnement impossibles. D’ailleurs la quasi-totalité des banques en ligne se consacrent exclusivement aux entreprises et refusent d’ouvrir des comptes aux associations.

Exemple vécu auprès d’une banque

Lorsque j’ai voulu acheter une maison à titre personnel, j’ai moi aussi cherché le meilleur crédit possible. Certaines banques annonçaient un taux plus faible mais ne consentaient qu’un prêt à 80% du montant nécessaire. L’une m’a prise de haut en me signalant que je n’étais pas mariée. Cela semblait un critère de sérieux absolu pour le conseiller. De toute évidence nous n’étions pas sur la même longueur d’onde.

En parallèle, une banque acceptait un prêt immobilier à 110% sans garant mais pour des intérêts plus importants. Peut-être qu’ils étaient prêts à des sacrifices pour attirer de nouveaux clients ? Je n’ai pas choisi le prix mais le service.

Plus tard, lorsque j’ai fondé mon association de loisirs créatifs, je n’ai pas cherché la banque la moins chère. Je n’ai même pas regardé les tarifs mais seulement demandé à mon conseiller habituel. Et la surprise a été bonne puisque depuis bientôt onze ans, notre association ne paie aucun frais bancaire. Est-ce une politique générale de cette banque nationale ? Ou le choix du responsable dans cette agence locale? Est-ce un privilège exceptionnel ou les autres associations du village ont le même avantage ?

La question ne se pose pas vraiment puisque aucune prestation ou prix n’ont été discutés et que nous sommes très satisfaits de la combinaison.

Ce que je note de cette expérience, c’est qu’à tout prendre le service et l’humain ont été plus déterminants que le prix pour choisir la meilleure banque pour mon association.

meilleure banque pour une association groupe de travail chouponline

Deuxième critère important pour les associations : les services

Les échanges d’expérience sur le groupe Facebook « Aide entre associations » révèlent que certaines associations utilisent un compte bancaire professionnel. Pourtant ceux-ci sont inadaptés à leurs besoins et présentent l’inconvéniant de couts importants.

Il est légitime de se demander comment choisir « la meilleure banque » les a conduits à cet état de fait. Leur conseiller mérite-t-il vraiment ce titre ?

Commencez avec un porte-monnaie

La création d’une association s’accompagne donc de l’ouverture d’un compte bancaire.

A ses débuts, votre association a peu d’adhérents, peu de bénévoles et peu de revenus. En toute logique, votre structure a aussi peu de besoins en service bancaire. Dans un premier temps, le contrat de base suffit à régler les opérations simples. Puis, au fur et à mesure que l’association se développe, les besoins augmentent. Il est alors tout à fait temps de revoir le dossier d’accord et de choisir une formule plus conséquente.

 

Comparez avec un enfant qui commence en plaçant son argent de poche sur un livret A. Ensuite, à l’adolescence il découvre les comptes d’initiation comme le livret jeune avec l’argent gagné par ses emplois d’étudiant. Et enfin, adulte, il accède aux packs complets avec ses revenus professionnels. A chaque âge, des besoins différents et des solutions adaptées.

Evaluez les besoins réels de l’association

Il ne sert à rien de griller les étapes. D’autant qu’il est possible d’évaluer les changements à tout moment et aussi souvent que nécessaire. En conséquence, avant de choisir la meilleure banque pour votre association, listez en détail ce dont vous avez réellement besoin  à court terme. 

  • Chéquier
  • Carte bancaire pour les retraits au distributeur
  • Carte de paiement à débit immédiat ou débit différé
  • Dépôt des espèces ou des chèques à un automate pendant la fermeture de l’agence.
  • Application mobile de suivi des comptes
  • Livret d’épargne et le plafond de capital déposé
  • Financement par crédit bancaire
  • Découvert autorisé
  • Répartition régionale ou nationale des agences
  • virements internationaux
  • Subvention de projet sur dossier
  • Logiciel de gestion
  • Ressources informatives
  • Cadeaux pour animations (coupes, gadgets etc…)
  • Terminal de paiement
liste_services_bancaires utiles pour une association chouponline

Cas particuliers

Savez-vous ce qui m’énerve le plus en marketing ?

La poudre de perlimpinpin !

Dans cette veine, j’ai vu la publicité pour «un gel douche sans plastique ». Ce n’était qu’un banal savon.

Je ne m’en remets pas !

Quand la pièce sonne creux

Certaines entreprises sont plus subtiles en promettant un « service gratuit contre… » .

Que la contrepartie soit un don ou l’achat de part sociale, ce n’est pas réellement gratuit ! Même si ce n’est pas vous qui payez, si quelqu’un donne quoique ce soit pour que vous puissiez bénéficier de ce service, c’est qu’il est payant.

Ecoutez bien les mots précis employés pour vous présenter la future collaboration. La meilleure banque pour votre association utilise les mêmes que vous, sans poudre aux yeux.

La monnaie virtuelle

En marge de cette question de linguistique, le monde actuel offre des opportunités que certains n’ont pas encore assimilées. Dans le cadre d’un dossier sur l’argent des associations, je me dois d’évoquer la crypto monnaie et les banques virtuelles.

La monnaie numérique n’est pas encore entrée dans les mœurs ni du public ni des banques traditionnelles. Dans ce contexte, si vos financements s’appuient sur cette méthode, il est possible qu’une banque classique prenne peur. Attendez-vous à essuyer de nombreux refus pour ouvrir un compte courant même avec des dossiers en règles, toutes les pièces justificatives et des capitaux suffisants.

meilleure banque pour une association banque en ligne chouponline

Les deux meilleurs critères pour les bénévoles

 

Une association est là pour et grâce aux personnes qui la constituent. Ce serait un comble que les bénévoles pâtissent dans leur mission de décisions ne tenant pas compte de l’aspect humain.

Le choix de la meilleure banque ne concerne pas tous les bénévoles, loin de là. Seuls le président et le trésorier sont impliqués dans la gestion financière de l’association. Devant un si petit effectif, il devrait être facile de trouver une solution qui leur simplifie le bénévolat.

Lorsque l’un d’eux cèdera sa place à un remplaçant, il sera bien temps de reconsidérer si les critères retenus comme prioritaires sont toujours d’actualité. Un problème après l’autre est bien suffisant.

La proximité physique

Toutes ces publications sur les réseaux sociaux qui demandent « quelle est la meilleure banque pour une association ? » ignorent que les banques n’ont pas les mêmes organisations internes. Certaines ont un service général dédié aux associations. Ceci a pour conséquence immédiate :

  • Ce n’est pas l’agence où vous vous présentez qui gère directement
  • Des délais prolongés pour les transmissions de documents avec parfois de couacs.

Pour exemple, en milieu rural « la poste » est en fait une « agence postale »  qui doit référer au « bureau de poste » de secteur. Ainsi, chaque opération doit transiter par tous les intermédiaires avant d’être enregistrée. D’ailleurs les horaires d’un tel organisme sont souvent très restreints. Seront-ils compatibles avec la disponibilité du bénévole ? S’il ne peut jamais se rendre au comptoir, certaines opérations risquent d’être empêchées.

 

Prenons le cas extrême des associations à forte amplitude géographique. Tout simplement, une association de portée nationale peut élire un président et un trésorier qui vivent sur des régions différentes. Et même s’ils sont voisins relatifs, on peut imaginer que le métier de l’un d’eux l’oblige à de nombreux déplacements. Une domiciliation hors-zone complique toujours les démarches.

Autres cas fréquent, celui des associations dont les activités caritatives se déroulent en Outre-Mer ou à l’étranger mais dont les actions de financement se passent en métropole. De plus en plus de banques proposent des démarches à distance en visio-conférence mais pas toutes. Alors, à vous de voir si ce détail marque une différence, en plus des frais de transfert et de change.

Pour ce dernier point, je me souviens d’une cagnotte vers l’Afrique qui m’a couté plus cher en commission sur le change des devises que le don lui-même.

Le relationnel

Dans ce dernier chapitre nous allons aborder l’humain dans toute sa faiblesse.

Sympathique ou professionnel

Bien sûr que la qualité des relations humaines est importante. Si la plupart des conseillers bancaires travaillent avec conscience, leur caractère ou leur personnalité ne collent peut-être pas avec celles des bénévoles.

Histoire vécue quand l’adorable responsable d’agence est partie à la retraite et a été remplacée par une dame très désagréable. Fini le bavardage pour prendre des nouvelles des enfants et des chiens. D’ailleurs il n’est jamais possible de lui parler directement « Envoyez un mail » étant la réponse passe partout à toute demande d’entrevue. Bien sûr, vous vous doutez que ces mails disparaissent dans le cyberespace pour ne jamais revenir. Comme je suis du genre patiente et que mes besoins en service bancaire sont faibles, je laisse passer le temps jusqu’à son propre départ à la retraite. En attendant, je réduis mes relations avec la banque au strict minimum.

Pesez la qualité des relations humaines parmi les autres paramètres. La meilleure banque pour votre association ne coche pas forcement toutes les cases. En revanche il est essentiel que les manquements soient admis en toute conscience et non subits à contrecœur.

L’assistance en cas de problème

Le conseiller le plus adorable du monde ne pourra pas vous donner plus que ses compétences effectives. Une banque dont l’argent est le cœur de métier emploie des personnes très spécialisées. Ne traitant que des dossiers bancaires, elles sont confrontées à un grand nombre de situations et maitrisent mieux les procédures spécifiques. Pour ne citer qu’elle, à l’occasion d’une fraude sur internet

En revanche, les jeunes équipes associatives doivent se méfier et surtout refuser l’ingérence de conseillers dans le fonctionnement et la gestion de leur association. Chacun son métier : la banque s’occupe de l’argent et c’est tout.

Récemment l’un de ces conseillers a prétendu à une fondatrice que l’assurance n’est pas obligatoire la première année. Ce qui est faux ! Heureusement qu’elle a eu la bonne idée de vérifier auprès de moi, spécialiste du monde associatif.

Quelle image la banque a-t-elle de vous ?

Nous avons vu plus haut que je vous encourage vivement à viser la simplicité. Si une banque est bien pour vous à titre privé, elle le sera probablement aussi pour votre association locale. Néanmoins, votre propre situation influence l’accueil de la banque en tant qu’entreprise.

Que vous soyez riche ou pauvre, le conseiller accepte peut-être une relation commerciale avec vous mais sans souhaiter la développer en accueillant aussi l’association dont vous êtes responsable.

  • Compte sans cesse à découvert ou accidents de paiement fréquents
  • Manque de rigueur dans les dossiers ou défaut de ponctualité aux rendez-vous
  • Relationnel interpersonnel antipathique.

Comme vous avez votre propre grille d’évaluation, la banque suit des critères qui lui sont propres et que vous ne pouvez remettre en cause. Si leur refus vous parait inexplicable ou injustifié, je vous recommande de ne pas insister et de changer d’enseigne.

meilleure banque pour une association planter des sous chouponline

Quelle est la meilleure banque pour une association et ses bénévoles ?

 

Le choix d’une banque est déterminant pour la gestion quotidienne d’une association. Les critères sont propres à chaque équipe et dépendent de la situation au moment précis. Ce qui signifie qu’aucune collaboration n’est définitive. Une évaluation régulière de la situation permet d’ajuster le contrat de services bancaires en fonction des besoins réels de la structure non lucrative.

Pour choisir la meilleure banque à une association, les 4 critères primordiaux sont dans l’ordre de préférence recommandé :

 

  • La proximité
  • Le relationnel
  • Les services
  • Le prix
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