D’où vient la Choup-attitude?

D’où vient la Choup-attitude ?

Voici une question qui change des problemes d’ordre général pour qui sont habituellement traités dans le groupe « partage et rencontre inter-association ». Cette semaine je réponds à cette question plutôt personnelle : depuis quand suis-je dans le monde associatif et comment m’est venu l’idée de Choup.online ??

En fait toutes les informations sont dejà sur le site Choup.online, mais un peu dispersées, alors je vous fais une synthèse pour vous raconter ma vie et mon œuvre ( !!!).

Le monde associatif de mon enfance

Lors d’une conversation, une Choupy a eu la révélation que « le club de foot de son fils est une association »… et oui, la vie associative commence souvent comme cela. En participant enfant à une activité périscolaire.  Comme le démontre le CV associatif de l’informaticien qui travaille sur Choup. D’ailleurs on ne sait pas trop jusqu’où ces activités conduiront nos enfants, comme en témoigne Jérome dans son article « Une vie de bénévole foot ».

Moi, je n’ai pas eu ce type de carrière associative parce que dès mon enfance j’ai été confrontée à des problèmes exterieurs :

Les horaires

Avant mes 10 ans, ma famille vivait en banlieu parisienne. Mes parents partaient tot et rentraient tard, genre 9h-19h. Et à l’époque les congés payés étaient seulement de 4 semaines et les RTT n’existaient pas encore. Clairement ce n’était pas facile pour eux de m’emmener à des activités ici ou là. Donc je n’en faisais pas.  

C’est de là que vient mon attachement à ce que mon association de loisirs créatifs propose des créneaux nocturnes, accessibles pour les adultes actifs.

Ensuite nous avons déménagé dans les Alpes.

Maman ne travaillait plus. Donc elle était disponible pour me conduire à une activité.

Le problème était diffèrent : la distance.

Notre minuscule village était à 20km de la ville et de ses infrastructures.

Les déplacements

Les déplacements ont été un grand problème pendant toutes mes années collège et lycée pour pratiquer une activité.

•  attendre le car au milieu de nul part pour aller à la patinoire
•  traverser une grosse ville en vélo avec la guitare sur le dos. La circulation me terrorisait, j’en fais encore des cauchemars.
• courir après le bus avec la guitare dans les bras au risque de m’étaler en traversant la place en pente.

C’est à cause de cette privation d’activité et de ces mauvais souvenirs que je suis aussi enthousiaste pour l’application « PopMoms » d’entraide parentale.  Ses services, dont le co-voiturage d’enfants permettent à certains de ne pas subir la situation que j’ai vécue.

Un projet associatif inadapté

Dans le même temps, mes parents étaient adhérents d’un club de véhicules 4×4.

Le week-end, ils rejoignaient leurs amis en foret pour réaliser des parcours en situation extrême : ornières, boue, brouillard, ravin, tronc d’arbre au milieu du chemin….. Rien ne nous était épargné !! Parfois pour changer, ils organisaient des rallyes sur des circuits automobiles. A part compter les tours, je n’avais rien à faire.

J’en ai gardé un sentiment d’ennui.

Toutes ces heures à attendre en marge d’une activité qui ne me concernait pas vraiment !

C’est pour cela que j’ai toujours fait TRES attention à ce que les enfants, adhérents ou accompagnants, aient une place dans mon association.

 

=> Lorsque le club photo organise une sortie, il est imperatif que les enfants puissent s’amuser pendant que les parents pratiquent leur loisir : zoo, musée, expostion, parc municipal…. L’activité est toujours à plusieurs niveaux d’intérêt.

=> lorsque nous organisons une exposition ou une vente, les enfants sont invités à être bénévoles dans la mesure de leurs capacités.

D’où l’article « Apprentissage du bénévolat chez les enfants et ados» pour partager avec vous cette démarche.

=> un coffre à jouets et des coloriages sont à disposition de tous les petits qui patientent dans notre local. Y compris les enfants de nos fournisseurs.

Le monde associatif dans ma vie d’adulte

Bien sûr avec la majorité, sont arrivés dans ma vie le permis de conduire et l’autonomie puis l’indépendance. Donc ces problèmes d’horaires et de transport ont été réglés…Jusqu’à la naissance de ma fille !!

Là je me suis rendue-compte qu’il n’était pas facile de participer à une activité quand c’est l’heure de la sieste pour bébé, ou tout simplement quand il n’y a personne pour s’en occuper en notre absence. Payer nounou + l’activité au club fait monter la facture loisir d’une manière dissuasive!

C’est pour cela, que l’aménagement de la nouvelle salle de mon association va comporter une zone de puériculture. Très simple : lit de bébé, parc, table à langer et aire de jeux (calmes). De quoi accueillir un jeune enfant accompagnant sa maman…. De quoi accueillir une jeune maman dans nos ateliers !

Adhérente et bénévole mais pas impliquée

Jusque-là j’étais simple « utilisatrice » d’associations. Participant là, donnant ici ou aidant encore ailleurs.

Vous pouvez découvrir le détail de cette expérience dans cette page « Qui est Choup / le CV associatif de la Choupboss » (c’est moi !!!). Mais en fait je ne faisais que suivre ce qu’on me demandait.

« Porte ouverte tel jour, tu es disponible pour t’occuper du groupe des petits ? »

« Réunion pour préparer les lots de la kermesse, tu viens ? »

Cette situation est la plus courante parmi les membres des associations.

On est dans le monde associatif sans vraiment y prendre part. En tout cas souvent sans assister aux assemblées, comprendre les tenants et les aboutissants. Une vision seulement superficielle, mais suffisante pour notre activité personnelle.

Est-ce ma faute ou l’habitude de nombreux bureaux associatifs de ne pas expliquer les choses aux nouveaux ??? Un autre débat…pour un autre article !

Présidente fondatrice

Un jour tout a changé.

Comme on se prend les pieds dans le tapis, et trébuche en entrainant rideaux et  tableau…. un concours de circonstances m’a conduite à fonder ma propre association, sans l’avoir prémédité.

J’ai été invitée à raconter « comment le bénévolat a changé ma vie »  sur le blog de développement personnel « les chemins de la lumière ».

De simple passagère je suis devenue capitaine.

Les adhérents me font confiance pour traverser toutes les tempêtes.

Notre association est une fédération de clubs créatifs. Chaque animatrice à la vision de son domaine. Les participants voient seulement le club auquel ils sont inscrits…et moi je coordonne tout le monde, avec une vision globale.

Etre présidente d’une aussi grosse structure associative est une expérience managériale et diplomatique extrêmes enrichissante. En terme de communication et relationnel, sans y avoir réfléchi, j’y applique déjà les principes de ce qui est maintenant la communauté Choupy :

•  je suis moi-même sans fard. Ceux qui ne m’apprécient pas peuvent partir.
• connaitre chacun pour s’adapter à tous
• les décisions sont prises après consultation des avis mais sans tergiverser
• bon sens, respect et sécurité sont des valeurs absolues non négociables.

Et j’ai eu l’idée de Choup.online

Vous allez penser que ma vie associative n’est qu’une succession de hasards.

Vous aurez raison.

Choup.online n’ont pas n’est pas le fruit d’une stratégie marketing ou marchande. Je n’ai pas cherché à surfer sur une tendance technologique ou idéologique. Encore moins à trouver une manne financière.

Juste la vision d’un service et d’un univers.

Voilà comment  « Créer une start-up  par hasard »

Les détails de mise en forme sont venus après.

Au fur et à mesure des demandes de la Communauté Choupy.

J’ai enfin exprimé tout ce qui m’avait plu ou déplu dans le monde associatif. J’ai découvert que cela pouvait vous être utile aux autres. Alors maintenant je donne forme à vos souhaits pour vous offrir ce que je n’ai pas eu.

Un seul objectif : Faciliter votre vie associative.