« Une animatrice indépendante», créative ou pas, tout le monde sait ce que c’est!
Ah oui, vraiment ??
Voici quatre visions différentes d’une même réalité : celui d’un métier complexe, polymorphe et méconnu.
La vision des participants
Comme beaucoup de métiers, les gens ne voient que la face émergée de votre métier d’animatrice indépendante. Les participants à un de vos ateliers ne voient que ce que vous montrez : 1 ou 2h de votre vie. Venant pour leur loisir, ils oublient souvent que vous êtes avec eux pour votre travail. Même si c’est dans le cadre d’un plaisir partagé autour d’une même passion. Habituée à vous préoccuper de vos élèves, vous ne vous mettez pas forcement en avant. Peu de gens réfléchissent vraiment au temps de préparation, aux frais de matériel et de fonctionnement, aux charges sociales du travailleur indépendant, et simplement au fait qu’il faut que vous gagniez votre vie.
Ah ? Parce que c’est un métier ?
Mais il n’y pas de diplôme !!
Faire connaitre le métier d’animatrice indépendante permet d’en montrer les différentes facettes et de valoriser votre travail. Les participants peuvent être réticents devant le prix d’un atelier qui leur parait un moment de détente et dont ils ne connaissent pas toutes les implications sous-jacentes.
La vision de la présidente d’association
Je suis présidente d’une association qui regroupe différents clubs créatifs tous animés par une professionnelle de la spécialité. Déjà ce n’est pas simple pour une présidente de recruter une animatrice. Je vois bien que le métier d’animatrice indépendante n’est pas lisse et formaté : l’une vend des kits de broderie sur les salons, l’autre conçoit des patrons de couture, la suivante à un atelier de modiste, la quatrième à un emploi salarié en temps partiel dans un EPAD etc… Autant de façon d’exercer le métier d’animatrice indépendante que d’animatrices elles-mêmes. Les cours dans notre association sont UNE activité parmi tant d’autres pour chacune de nos animatrices. Tout concilier est un sacré challenge.
La vision de la Choupboss
Alors quand j’ai créé Choup.online, la plateforme de mise en relation dédiée au monde associatif, j’ai voulu mettre en avant le bénévole bien sûr, mais aussi chaque animatrice indépendante. Expliquer votre quotidien pour mieux valoriser votre travail. Que le public comprenne mieux les difficultés aussi.
Des annonces gratuites
Choup.online est un site de petites anonces pour les associations mais aussi pour les animatrices indépendantes. La publication d’une annonce est gratuite pour le formule la plus simple « présence » : Il suffit de créer un compte. Seulement 4 champs à remplir dont une photo, celle qui paraitra sur le sommaire des annonces.
Vous êtes libre de votre texte. N’oubliez pas vos coordonnées !
Je vous recommande de demander à des personnes qui ont déjà assisté à vos ateliers de mettre un commentaire sur votre annonce.
Le choupblog vous donne la parole
Le blog est « participatif », c’est-à-dire que chacun peut me proposer un article ou parfois je contacte une personne pour lui proposer une place éditoriale… et à raison d’un seul article par semaine, des places il y en a peu !
C’est gratuit
Je ne connais pas VOTRE façon de « vivre de votre passion », d’exercer votre métier d’animatrice indépendante alors je ne peux pas écrire l’article à votre place. Et le blog est bien plus vivant, sincère, avec VOS mots et VOS phrases. C’est aussi pour cela que le nom de l’auteur, c’est-à-dire VOTRE, nom apparait sous le titre de VOTRE article.
C’est un travail d’artiste mais vous n’êtes pas sans filet de sécurité. je vous tiens la main!! Cet article, on le prépare ensemble :
Le choix du thème et du sujet
Pour ne pas faire doublon avec ce qui a déjà été publié ou ce qui est en attente de l’être. En effet, le calendrier éditorial est complet plusieurs semaines à l’avance. Pensez à anticiper si vous voulez profiter de votre article pour mettre en valeur un évènement ponctuel.
Le contenu doit présenter un intérêt informatif pour les lecteurs.
L’objectif est la mise en valeur de l’activité ou de l’expertise de l’auteur. Pas un texte publicitaire de type « venez découvrir une activité extra » : ce n’est pas le lieu et cela n’intéresse pas vraiment le lecteur. Envisagez plutot « comment je prépare les kits pour mes ateliers de… » (par exemple!). Le lecteur qui y trouvera de l‘information concrète, va spontanément suivre le lien vers votre propre média pour découvrir qui vous etes et ce que vous faites.
Je fais une « lecture cobaye »,
Je décortique votre brouillon pour me plonger dans votre univers. Sans jugement du contenu ou des fautes, on en fait tous, pas de problème, je corrige celles que je repère. Je vous pose des questions pour que vous complétiez le texte et l’enrichir.
Puis je prends le relais pour la mise en page et le référencement Google.
C’est toujours votre texte mais sublimé. Si vous m’avez confié des photo, je les insère au bon endroit avec un souci de l’esthétique à l’écran.
Parfois je fais des recherches pour ajouter un module « pour aller plus loin » à votre article. Je m’occupe aussi d’écrire la newsletter qui présentera l’article aux abonnés du blog…. une bonne journée de travail pour moi. Mon travail pour faire connaitre le métier qui est le vôtre.
L’effet arrosoir
Ensuite, quand votre annonce ou votre article est publié, je partage vers toute la communauté Choup sur différents media : Facebook, Instagram et Pinterest pour lui donner une visibilité maximale et atteindre d’autres personnes que celles de vos contacts habituels. Cela permet de faire connaitre votre métier d’animatrice indépendante ou vos activités à plus de monde. Forcement si c’est bénéfique pour la profession, c’est bénéfique pour vous.
Par ailleurs, on me propose régulièrement d’écrire un article sur un autre blog pour expliquer la démarche de choup.online: dans ce cas, je pioche sur le choupblog et j’illustre mes propos en mettant le lien des articles qui sont sur la bonne thématique (comme ici !!). Vous bénéficiez ainsi de l’audience du blog qui m’a invitée moi.
Choup-power diffusion !
La vision de l’animatrice indépendante
Quelques articles présentent déjà autant de versions du métier d’animatrice indépendante sur le blog participatif de Choup.online :
Karen Gioli a témoigné de la création d’une association professionnelle d’animatrices, pour mieux développer un nouveau domaine d’activité et enfin vivre de son métier d’animatrice indépendante
VALERIE Ploux a expliqué l’intérêt d’un local associatif pour des artistes pédagogues, une variantes du métier d’animatrice indépendante. Ainsi ils peuvent mettre en commun organisation et gestion. Faire connaitre son métier, c’est aussi avoir pignon sur rue, pour de vrai.
Lydie Ravey a montré l’articulation de ses différentes activités de scrapbooking : VDI + animatrice indépendante + bénévole.
Isabelle Vauche a raconté comment une boite de pastels reçue en cadeau l’a conduite petit à petit à donner des cours en ligne.Une autre façon d’exercer le métier d’animatrice indépendante.
Lara Walder évoque sa source d’inspiration pour ses créations et son envie de partager sa passion par des ateliers de customisation textile.
Chacune a montré une des particularités de son métier d’animatrice indépendante.
Que vous soyez animatrice, entraineur, conférencier ou coach, si vous voulez mieux faire connaitre votre métier et mettre en avant vos ateliers dans un cadre associatif ou indépendant, vous pouvez bénéficier du blog participatif de Choup.online.

Vous avez décidez d’améliorer votre communication pour vous faire connaitre comme animatrice indépendante?
Je vous accompagne dans une stratégie globale et personnalisée.
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Super ce que tu fais Esther!
Merci Esther pour cet article.
Je partage avec la Choup communauté mon témoignage en tant qu’animatrice.
Quand je suis passée de VDI pour une marque à indépendante pour mes ateliers, j’ai envoyé une newsletter à mes clientes VDI pour leur expliquer pourquoi j’évoluais et l’implication sur mes tarifs.
Avant (VDI) je faisais 2h30 de route pour animer un atelier toute la journée pour 25€ par personne, fournitures comprises (oui, oui!!). Et le thème était choisi par l’hôtesse avec un projet fait spécialement (je ne vous dis pas le temps passé en amont!) Evidement cela n’était pas « rentable » même avec les commandes de matériel. Mais j’avais un travail et un salaire à coté…
En passant Indépendante à temps plein, mon tarif est de 25€ (fournitures comprises) pour 1h30 d’atelier et plus question de me déplacer gratuitement à 80 km !
Et bien je me suis fait incendier par une ancienne cliente qui m’a traité de malhonnête et d’arnaqueuse ; sur les 50 clientes régulières, seulement 4 me suivent encore et viennent encore à mes ateliers ; une 20eme se sont désinscites de ma newsletter…
C’est très douloureux, dur à encaisser. c’est là qu’on se rend compte qu’animatrice n’est pas considéré comme un travail. Et que malgré tout le soin et l’attention donné sans compter pendant les ateliers, beaucoup de personnes n’ont aucune considération.
Heureusement que j’ai trouvé des groupes comme celui-ci, des personnes comme Esther Choup, Paper-Break Sandrine, Myriam Costa et Veronique Baka-Gueguen pour me dire que oui c’est possible d’en faire un métier dont on peut être fière !
merci pour ce temoignage Helene. Je connais malheureusement cette ingratitude des clients dans mon emploi salarié et c’ets vrai que c’est tres dévalorisant. Ce n’est pas toi qui ne « vaut pas ce prix », c’est eux qui ne meritent pas tes efforts / sacrifices!!
Dans mon assoc, nous avons connu cette difficulté à faire monter les tarifs alors que l’animatrice les avait fixé beaucoup trop bas. J’en ferai un article à l’automne pcq c’est un sujet sur lequel je me suis toujours battue en tant que présidente.
J’espere que le choupblog et le groupe Facebook permettront petit à petit de faire evoluer les mentalités…des animatrices elle-memes et des participants aussi.
Bon article qui relate bien la situation merci.
Merci Tassadite, j’en ai d’autres en prévision pour la rentrée.
Pour moi la partie immergée de l’iceberg correspond au déroulement des ateliers avec les élèves. C’est effectivement ce qu’elles voient puisqu’elles y participent. En général ce n’est que du bonheur (quand on ne tombe pas sur des élèves grincheux LOL !), on passe un super moment, il y a de la joie, des rires, des échanges, du partage, de l’apprentissage, de la réussite, parfois des échecs aussi mais cela reste bienveillant puisque c’est de l’apprentissage justement.
Dans la partie cachée de l’iceberg je mettrais tout le reste à savoir, la réflexion sur les sujets d’ateliers, les recherches, la préparation des cours, les essais, les ratés, les ajustements, puis une fois qu’on a trouvé ce qu’on va enseigné il y a les photos, les retouches, la rédaction du cours, puis le démarchage auprès des magasins qui veulent bien nous accueillir, la planification du programme, le calcul du prix. Une fois que tout cela est fait arrive la partie marketing, il faut créer des visuels et des textes attrayants pour le public cible. Puis la partie communication : poster régulièrement sur les réseaux sociaux, faire des flyers ou des dépliants pour les magasins. Et enfin la partie gestion des inscriptions, demande d’acompte…avec la peur de ne pas remplir son atelier.
la plateforme Choup.online est là pour vous aider sur la partie cachée : visibilité (annonces et/ou article) pour accentuer votre travail de communication et bientot la billeterie pour soulager votre travail de gestion. Avec un bon equipement, on peut rencontrer un iceberg sans couler à pic !!